« Tu sais c’est le truc de mouvements avec les saisons ! »

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« Bon, c’est surtout pour les vieux »

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On pourrait continuer ainsi des pages et des pages.

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Comment peut-on associer Qi Gong et Randonnées ?

Bien avant le succès rando post- Covid, la pratique, se faisait, dès que le temps le permettait, à l’extérieur. c’est déjà un point.

Maintenant, est-ce qu’on va s’arrêter pour pratiquer ?

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Bien, à la réflexion j’aimerai bien une pratique en « sauce légère » ! La marche ou randonnée restera la saveur principale.

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Et puis on y ajoutera les autres saveurs, vous savez comme quand on cuisine, que la sauce encore un peu fade demande quelques ajustements, et que des petites pincées d’épices transforment soudainement et subtilement le goût en en faisant parfois quelque chose de totalement inattendu.

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Cette approche ne sera pas simple à mettre en place, après, j’attendrai le retour des impressions pour continuer d’en affiner la forme.

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L’idée serait d’infuser doucement cette pratique au cœur de la marche ou randonnée, comme une parenthèse, des entre-deux des temps de marche, comme une suspension, comme un pied levé ( non, je n’ai pas écrit « pied de nez », voyons!), qui ne se poserait pas immédiatement, le temps d’un expiration pour jouer un autre air.

 

Comment la pratique du Qi Gong peut se coordonner à celle de la marche ?

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Il me semble qu’elle peut s’y prêter naturellement, la marche offre à la pratique gestuelle une opportunité particulière qui facilite la découverte de ces moments où quelque chose peut nous surprendre, que ce soit dans le domaine des idées ou dans l’observation d’un paysage, naturel ou pictural, une lecture d’un poème ou l’action, geste d’une personne ou d’un animal.

Un étonnement qui suspend la pensée encore hésitante et qui laisse entrevoir une brèche dans nos certitudes, nos habitudes, nos croyances.

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L’esprit emprunte alors un passage dérobé, délicatement et qui abandonne en nous une impression furtive qui se dérobe dès que nous reprenons la marche et la raison, son analyse : le pied de nez de l’âme !

 

Oui, d’accord, mais le Qi Gong dans tout ce charabia, c’est quoi ?

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Un Gong, pour donner l’idée d’affinement, voir d’alchimie, et un Qi, celui d’un souffle léger ou lourd. Lourd, un souffle ?

Moi, je l’imagine léger comme une plume, un souffle , cela n’a pas de forme !

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Ah, ces certitudes tellement ancrées dans l’esprit de chacun que la réalité devient impossible à approcher, l’a-t-elle d’ailleurs jamais été ?

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Regardez ce sentier devant vous, là, juste devant, une lumière qui s’aperçoit à travers les arbres dans la nuit tombante, un son de martellement, un rougeoiement et des étincelles, qui guident le randonneur attardé vers la chaleur d’une sensation dont il ignore le nom mais qu’il a toujours même inconsciemment cherchée.