La randonnée-balade.

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Une randonnée-balade se vit comme un morceau de musique. On peut la jouer lente, rapide, la modifier, y ajouter des variations, voir la transformer en décidant de prendre un chemin de traverse.

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C'est une billebaude où le temps et l’envie  jouent un rôle fondamental.

Ralentir, rythmer une respiration, répéter ses gammes, rien que d'y penser, je suis déjà fatiguée.

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Ensuite, il y a le temps, celui qui passe et celui du ciel , (non, non je ne joue pas sur les propos de certains de nos politiciens!), deux facteurs bien difficiles à prévoir  ou à calculer !

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Sortir en vitesse les vêtements de pluie, qu’on n’a surtout pas oublié de mettre dans le sac, respirer encore, changer de rythme, du coup, quand on y pense , on se rend compte que ce n'est pas simple !

 

En même temps, « chut », un regard vers soi, un silence, on commence à apprendre !

A apprendre, apprendre ce qui est naturel, "ce qui vient de soi », qui sort de soi ! Marcher tout simplement : pourquoi compliquer les choses ?

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RESPIRER? cet étrange acte  qui nous échappe : "Moi, je ne sais pas respirer", "Oui, je sais, je respire mal, je n'arrive pas à comprendre pourquoi, "ça bloque comme ça dans la poitrine, vous croyez que cela vient du cœur?"

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Et oui, on vit une époque bizarre où on nous apprend à marcher comme à respirer ! Mais approchez, je vais vous dire un secret, ...